Des ouvrages variés, des lecteurs enthousiastes (ou pas) !
La liste des livres présentés ci-dessous.
Amin Maalouf a emporté les suffrages. Plusieurs ouvrages lus, en prévision du club ou par le passé notamment Samarcande et son nouveau roman : Les Désorientés, il représentait magnifiquement le Liban.
L'histoire de son dernier roman raconte le parcours d'Adam qui n'est pas retourné depuis 25 ans au Liban. Le proche décès de son ami Mourad avec lequel il est brouillé va le faire revenir dans son pays.
Hyam Yared, Libanaise, pour son ouvrage La Malédiction.
L'histoire d'une jeune catholique de Beyrouth qui va devoir se battre jusqu'au meurtre pour conquérir sa féminité (dixit Philippe Vallet sur France Info).
Saadallah Wannous pour la Syrie n'a pas convaincu avec Une Mort Ephémère.
L'auteur lutte contre le cancer et livre ses réflexions sur son pays, sa famille et les entrecoupe d'épisodes un peu étranges (la sexualité des mouches notamment).
Il décèdera peu de temps après la publication de cet ouvrage en 1997.
Sorj Chalendon - Prix Goncourt des Lycéens 2013 - a conquis les lecteurs avec Le Quatrième Mur.
Le narrateur tente de réunir les différentes populations libanaise en montant Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth durant la guerre civile. Un livre qui accomplit le devoir de mémoire sur l'horreur des massacres de Sabra et Chatila et de ce que la guerre civile a détruit ce magnifique pays et ses habitants. A lire absolument.
Zoyâ Pirzâd pour l'Iran et deux ouvrages lus :
- Comme tous les après-midi est un recueil de nouvelles dont la langueur, la langue magnifique et la poésie ont beaucoup séduit.
- C'est moi qui éteins les lumières dresse le portrait d'une famille iranienne et dont la mère, Clarisse, voit arriver dans son quartier une famille arménienne bouleversant son quotidien et sa vision du monde.
Pour en savoir un peu plus sur l'auteur :
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/10/21/la-biographie-de-zoya-pirzad
Cécile Ladjali pour l'Iran avec Shâb ou la nuit qui a bouleversé notre lectrice.
Cécile, iranienne mais adoptée par un couple de français, ne connait pas ses origines. Elle part en quête de son identité; une autobiographie romancée magnifique, dont la langue syncopée nous fait entrer dans son monde riche et poétique.
Chahdortt Djavann pour l'Iran encore avec Comment peut-on être Français. L'histoire d'une jeune iranienne qui découvre, arrivée à Paris, la liberté. Elle raconte dans un journal dédié à Montesquieu sa difficulté de la langue, la vie en société en France etc... Plein de courage et de drôlerie.
Joumana Haddad pour le Liban avec Superman est arabe. Dénonce le système patriarcal et le poids de la religion dans le monde arabe (pas seulement dans l'Islam mais dans les trois religions monothéistes) dans cet essai qui a beaucoup plu.
Seyyed Ebrahim Nabavi pour l'Iran avec Couloir n°6.
Ecrivain et journaliste, ses articles lui ont valu deux séjours dans les prisons iraniennes. Il raconte son expérience dans ce livre. Il est aujourd'hui exilé en Belgique.
Farah Palahvi, reine d'Iran, épouse du chah Rezah Palahvi, exilée depuis le retour de Khomeyni en 1979. Son autobiogaphie. L'on découvre le pays sous le règne de son mari.
Pour aller plus loin :
Découvrez Ibrahim Maalouf, neveu d'Amin, jazzman talentueux qui marie magnifiquement les accents d'orient et d'occident.
http://liveweb.arte.tv/fr/video/Jazz_a_Vienne_Ibrahim_Maalouf/
Les poésies de l'écrivain et savant perse Omar Khayyam
http://damienbe.chez.com/khayyam.htm